Syndicat National Autonome des Orthoptistes
Vie professionnelle

Les différents modes d'exercices

Libéral ou salarié? Quelle activité choisir?
Exercer en Libéral

La définition de l’exercice libéral d’une profession est essentiellement l’indépendance financière vis-à-vis d’autrui, la responsabilité non partagée de ses actes. L’installation et le droit d’exercer l’orthoptie en libéral ne sont pas limités ni soumis à condition de lieu.


Par conséquent, il est possible de


  • créer son cabinet orthoptique libéral ou succéder à un orthoptiste qui arrête son activité.
  • s’associer avec un orthoptiste déjà installé avec partage de la clientèle et des frais de fonctionnement du cabinet.
  • devenir collaborateur d’un orthoptiste qui serait débordé de travail.
  • remplacer, de façon temporaire et pour une raison précise (vacances, formation, mandat politique ou syndical, maladie, maternité), un orthoptiste qui arrête momentanément son activité.


Différents modes d’installation

L’exercice isolé
  • L’orthoptiste a un local professionnel où il exerce seul sa profession, il en assume toutes les charges.


L’exercice peut se faire en cabinet de groupe 
  • Si le groupe est composé de professionnels ayant la même profession, possibilité d'exercer en partage de frais ou en SCM.
  • Si le groupe est composé de professionnels appartenant à des professions différentes (auxiliaires médicaux, médecins, dentistes…) alors la création et l’inscription de chaque professionnel dans un SCM sont obligatoires. Elle permet de partager et de financer les frais de fonctionnement du cabinet sans avoir de relations financières directes entre les professionnels.

Exercer en tant que Salarié

Secteur Public

Il s’agit essentiellement des orthoptistes travaillant dans les hôpitaux de l’assistance publique, les CHU ou les CHR. Une convention collective et des règlements leur sont spécifiques. Peu d’orthoptistes travaillent dans de tels centres et très peu de postes sont créés. Il faut attendre que des postes se libèrent.

Secteur Privé

  • Les hôpitaux privés : ils ont un statut et une convention collective propres.
  • Les cliniques : en général il s’agit de service ou secteur spécialement dédiés à l’ophtalmologie et alors ce peut être la clinique ou les ophtalmologistes qui salarient l’orthoptiste. Dans ces 2 cas la convention collective ne sera pas la même.
  • Les centres municipaux, les dispensaires ont un statut différent et il faut se renseigner sur les textes qui régissent ces établissements.
  • Les cabinets médicaux : en général ce sont des ophtalmologistes qui salarient à temps plus ou moins complets
  • Les établissements médicaux sociaux sont en général sous le régime de la convention dite de 66, certain sous celle de 51.

La rémunération

En libéral

Les revenus de l'orthoptiste vont dépendre du nombre de patients reçus chaque mois.
Chaque acte donne lieu à des honoraires définis par la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie.

L’exercice est très varié sur le territoire français. Certains exercent à temps plein et parfois jusqu'à 50 heures par semaine, d’autres ont choisi un travail à temps partiel. L'exercice libéral permet de choisir son temps et son organisation de travail.
Les revenus d’un orthoptiste libéral dépensent donc du nombre d’heures de travail effectués. De cette somme il faut retirer les charges fixes qui représentent 40% à 50% des honoraires.


Le revenu moyen est de 30 000€ 

(source ARAPL NPC, 374 orthoptistes, 2017. Chiffre exact : 29 700€).

En salariat

Hôpital privé ou public, établissement médico-social, clinique, chez un médecin ophtalmologiste… 


Chaque lieu a sa convention et son mode de rémunération spécifique. 


Le revenu minimum en début de carrière pour un 39h/semaine est d'environ 1 750€ brut.


En conclusion

Quelque soit le mode d'exercice, le besoin en orthoptiste est important. 

Le chômage n'existe pas dans notre profession 

(offre plus importante que la demande).